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Le football gaélique, une alternative au sport-business

Présentant des similitudes avec le football australien, le football gaélique tout droit venu d’Irlande continue lui-aussi son développement, pas à pas. Étonnant ou encore captivant sont les adjectifs qui le qualifient… Découvrez pourquoi dans cet article.

La culture du football gaélique :

Toujours en vigueur, la modernisation des règles datant de 1887, vous y retrouverez :

  • Deux mi-temps de 30 minutes voire deux mi-temps de 35 minutes pour certaines compétitions
  • Un terrain rectangulaire adapté avec cages de foot et perches de rugby à XV. 140m de long – 90m de large
  • Une équipe formée de 15 joueurs présentant, dans les postes, une similitude avec le football
  • Un ballon spécialement conçu pour ce sport, plus lourd qu’au football (de taille 3-4 pour les plus jeunes, 5 au-dessus de 16 ans)

Si le grand public à parfois du mal à accepter certaines sommes engagées/perçues dans le sport en général, il devrait être conquis. S’agissant uniquement de clubs amateurs, les joueurs ne perçoivent pas de salaire et sont voués à leur équipe durant toute une carrière… De quoi provoquer un engagement sans faille auprès des supporters.

Le Jeu porté sur l’offensive, il contribue grandement au spectacle et à un scoring se rapprochant du rugby. Vous verrez par exemple inscrit 3-17 indiquant le scoring d’une équipe. Le ballon dans les buts rapportera 3 points, tandis que le ballon entre les perches ne rapportera qu’1 point. Alors, le score se calcule ainsi ; 3×3 + 17 = 26 points au total.

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L’association athlétique gaélique, ou GAA, une organisation culturelle irlandaise dont le but principal est de promouvoir la culture gaélique nous le prouve : du haut de ses 800 000 membres (représentant 16% de la population totale du pays), celui qui était autrefois un symbole de lutte et d’union pour le peuple irlandais ne semble, à première vue, n’avoir rien à envier au rugby, si ce n’est l’aspect financier… et le contact. Car oui, contrairement au rugby ou encore au football australien, le football gaélique n’est pas aussi violent. Seuls les contacts épaule contre épaule sont autorisés, les plaquages et tacles étant interdits.
Au vu de ses caractéristiques, on peut légitimement penser que le football gaélique serait transposable aux joueurs professionnels de football disposant d’une bonne puissance physique.

Quelques termes techniques pour débuter :

Il existe quelques notions importantes dont vous devez être familier avant de faire vos premiers pas dans ce sport. On pourrait notamment évoquer le “block down”, soit l’ultime défense avant un tir, ou encore le “high catch” permettant de dominer le milieu de terrain. Mais, attardons-nous sur les principaux :

Premièrement, « rebond » et « solo » sont des termes qui reviendront assez régulièrement. Il est proscrit de faire plus que quatre pas en portant le ballon. pour cela vous devrez utiliser un rebond. En gros, un dribble comme au basket. Il est aussi interdit d’effectuer deux rebonds de suite. Vient donc le solo consistant à faire rebondir le ballon sur son pied (= jongler).

D’un point de vue extérieur, on aurait tendance à affirmer que le joueur fait plus de pas qu’autorisés sur certaines actions. Ce peut être effectivement le cas dans certaines conditions ; Lorsqu’au contact de l’adversaire et victime d’une faute, vous ne pouvez pas jouer en solo ou rebondir sans risquer que la balle soit chipée. De ce fait, l’arbitre laisse l’avantage.

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Ne pouvant pas ramasser le ballon à terre avec ses mains, le joueur doit effectuer un « pick-up », c’est-à-dire, le faire décoller du sol par un coup de pied.

Pour passer le ballon, utilisez le pied ou la main, c’est selon. Cependant attention, il faudra propulser le ballon de telle façon qu’au moment de la frappe les deux mains soient en contact avec celui-ci.

À première vue, assimiler ces termes et les reproduire sur le terrain ne semble pas une mince affaire, sachez que seule la pratique permettra de les réaliser. Inutile de vous dire qu’à force d’être sanctionné par l’arbitre, vous arriverez à un bon résultat…

Le corps arbitral, venons-en. 2 juges de touche et 4 assesseurs (« umpires »), ces derniers indiquant les buts et points avec leur drapeaux, viennent ainsi suppléer l‘arbitre de champ. Ils sont donc 7 sur le terrain.

Ah oui, au passage, on ne peut marquer qu’avec les pieds et les hors-jeu n’existent pas !

Une arrivée sur la pointe des pieds en France :

En France, le football gaélique apparaît en 1994 sous l’impulsion de ressortissants irlandais.
Pour preuve, en 2000, est créé le club du Gaelic Football Bro-Léon (Brest) devenant le premier club européen à ne pas avoir été fondé par des membres irlandais. Tout droit venu d’Irlande donc (Dublin étant un monument de son sport), son développement s’est principalement exercé en Bretagne. Le tout en modifiant certains fondamentaux.
En effet, les règles changent quelque peu en Europe continentale. Une adaptation est faite sur terrains de type football (dimensions officielles : 105m de long pour 68m de large) pour des matchs à 11 contre 11 (mais de plus en plus souvent 9 contre 9). Pour la branche féminine, elle-aussi en expansion, ce sont même des rencontres de 7 contre 7 qui sont organisées.

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Quand bien même il sera difficile d’atteindre la puissance de la GAA, la Fédération Française de Football Gaélique tend à promouvoir ce sport encore peu connu dans le pays. Dans la seule et même optique de le faire découvrir au plus grand nombre, des initiations sont aussi effectuées par les clubs. Equipés de protège-dents (obligatoire), de gants (non-obligatoires) et de bons crampons, n’hésitez plus !

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